. |
.
(1880-1918) - , , , , . " ". " , , ", - .
«, » (Le Bestiaire ou le cortège d’Orphée, 1911). 1913 «» (Alcools), « » - .
" " : " , 1998, 4.
"Le Pont Mirabeau" silk painting by Lena Korolyuk
.
,
.
.
.
, ,
—
, ,
, .
.
.
— , .
.
, ,
, .
.
.
, .
.
...
.
.
.
( .: . . . ., 1970)
silk painting by Lena Korolyuk
...
:
.
, ,
, .
,
.
, ,
, .
, , ,
.
, ,
!
, ,
, .
, , ...
.
...
.
, ,
, .
( .: . . . “ ”. ., 1967)
Serge Henri Lupano - Sous le pont Mirabeau
(1974)
.
( .: XX . “ ”. ., 1977)
Anne Magill-
,
.
:
, — .
— .
— , .
, ,
— ,
— .
— .
— , .
— , ,
,
, ,
, .
— .
— , .
, ,
,
...
.
— .
— , .
***
Le pont Mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours apres la peine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face a face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des eternels regards l’onde si lasse
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Esperance est violente
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passe
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
“Alcools”, 1913
-
***
***
. , , , , . .
, — , “ ” — . , .
; — . . , , , — .
— — : , , , , , ; , , ; , ; , ... , , : “ , ”.
, : . , “mystificateur”.
: — . — , , . — ( ), . 1909 , .
. : , , , , — , , , , . , , “ ” , : “ ”.
, — “”. , — “ , , ”. “ ”, — .
1907 , — , — . , — , , .
, , , . — : , , , , , . — . , — “”.
“” 1913 . — 1912 — , : “” “”. “”, . “” “ ”, 1912 . “” : “ ” — “ ”, “”, “” , “” . “ ”, , : “” , “ ”, , “ ” “ ”, — , “”, , , , , , : “ ? , , , , ...”
.
- “ . ” , , :
“ , — , , — , ... , . ...
, , , , , . . . ...”.
. , , , , , , , -, , , — , , , ...
: , , , , — . “ ” — “”:
.
“ ” . , , , — , — . , “ ”.
— — , , — . , , , , , . “” .
, “ ”, , , , . : , . ? , :
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours Fait-il qu’il m’en souvienne?
La joie venait toujours apres la peine.
— , — . . “ ” : “Alle s’en est, et je demeure” — “ ( ) , ”. “je demeure” — “ , , ” “je meurs” — “ , , ”. , , , , .
“ ” , , . , , . “ ”, — . “ , ”, — . “ ” .
“ ” .
, “ ” . , . . , : “ : ” (“”, 1995, 7).
“ ” : , , .
http://magazines.russ.ru/inostran/1998/4/apoliner.html
" ":
: |